« C’est quoi Pentecôte pour vous? » ai-je demandé autour de moi. « J’avoue que depuis que tu as posé la question je m’interroge sur « est-ce que je sais ou est-ce que j’ai su ce que c’est… » et manifestement je crois que je ne sais pas ce que c’est (à part un jour férié évidemment…) ». (J.)
Le chapitre 2 des Actes des Apôtres raconte comment l’Esprit sous forme de langues de feu se pose sur les disciples rassemblés, et la foule venue à Jérusalem les entend dès lors chacun parler dans sa propre langue. Ce que cela me dit de l’Esprit, c’est qu’il permet aux personnes de dépasser les barrières humaines, de se mettre en lien.
« Je n’ai personnellement aucun don pour parler une autre langue, c’est pour moi très difficile… Alors que grâce au Saint-Esprit les apôtres reçoivent le don de parler toutes les langues me fascine. La Bonne Nouvelle est universelle et s’ouvre à tous les êtres humains. En revanche, j’ai reçu un don qui est celui de lire et de conter, pour annoncer La Parole. » (D.)
Rejoindre l’autre
Annoncer la Parole, avec les moyens que l’Esprit nous offre, voilà un enjeu fondamental! Et le récit de Pentecôte m’interroge: quelle langue parle celle ou celui qui me fait face? Comment lui dire la Bonne Nouvelle? Il me semble que l’Eglise naît quand on se met à rejoindre l’autre, quand on cherche à parler sa langue. L’un des exemples chers à mon cœur de cette volonté de traduire l’Evangile pour nos contemporain·es est […]