« Paresseux, jusqu’à quand seras-tu couché ? Quand te lèveras-tu de ton sommeil ? […] Et la pauvreté te surprendra, comme un rôdeur, et la disette, comme un homme en armes… » (Proverbes 6.9-11).
Jésus, le fils humain du charpentier et le fils divin du Père, justifiera lui-même le travail : « Pendant qu’il fait jour, nous devons accomplir les œuvres de celui qui m’a envoyé. La nuit s’approche, où personne ne peut travailler. » (Jean 9.4).
Un travail nécessaire
Plus tard, l’apôtre Paul appellera les disciples du Christ à besogner : « Nous apprenons, cependant, qu’il y en a parmi vous quelques-uns qui vivent dans le désordre, qui ne travaillent pas, mais qui s’occupent de futilités […] Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2 Thessaloniciens 3.10 -11).
Voilà assurément une vérité un peu dure à digérer pour certains !
Il n’y a donc aucun doute à avoir, le disciple a chaque jour du pain sur la planche avant de pouvoir le manger !
Mais, il ne faut pas confondre paresse et sagesse au travail. Avec Jésus, nous avons appris qu’en vérité c’est Marie, la nonchalante apparente assise à ses pieds afin de ne rien perdre de sa parole, qui a choisi la meilleure part.
Marthe, l’agitée sans repos, a donc choisi la moins bonne ! Oh ! La pauvre ! « L’agitation distrait autant de l’essentiel qu’elle fatigue l’esprit, l’âme et le corps » (Luc 10.38-42).
Un aspect primordial lié au travail ne doit donc pas être escamoté : c’est le repos qui doit suivre toute activité.
Mais aussi un repos bien mérité
Dès le début, c’est-à-dire dans la Genèse, Dieu fit un travail créateur et se reposa : « Car en six jours le Seigneur a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils contiennent, mais il s’est reposé le septième jour. C’est pourquoi le Seigneur a béni le jour du sabbat et l’a consacré » (Exode 2.1-18). Le repos sabbatique est donc un jour béni par Dieu lui-même ! Non seulement béni mais mis en pratique… Peut-être, pour nous, un exemple à suivre…
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