L’Éternel : « J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et tes semailles. » (Deutéronome 30:19)
Je refuse de voir dans ce texte une menace, une sorte de dernier avertissement avant que Dieu nous abandonne… Jésus nous a montré une toute autre façon d’être de Dieu, ainsi qu’une qualité de rapports humains qui ne pose pas ce genre d’ultimatum à une personne que l’on aime.
« Choisir la vie » c’est véritablement cela qui caractérise le fil conducteur de la foi et de la vie de Jésus-Christ. Choisir la vie, choisir la bénédiction précisément parce que notre monde est complexe, et que nous sommes toujours entre la vie et la mort, avant même notre premier souffle.
Jésus aurait pu rester tranquillement charpentier dans son petit coin. Quand il choisit de se compliquer l’existence en prenant à bras le corps sa vocation de prédicateur itinérant et même de Christ : il choisit la vie, de la rendre débordante de vie. Il choisit ainsi la bénédiction, de se réjouir de la bénédiction de Dieu sur lui, en l’état. Il choisit de bénir ce Dieu qui espère en lui, Il choisit d’essayer d’être comme il le pourra une bénédiction pour d’autres. Il y aura de la peine et même la croix : il choisit d’autant plus la vie que du mal existe. Cela sème des graines de résurrection.
Choisir la vie : c’est une philosophie, c’est une foi, c’est une fidélité, c’est un témoignage. Choisir la vie c’est une bienveillance sur ce qui existe de bon et le projeter comme une semence jetée en terre. Choisir la vie c’est se projeter, c’est, aussi peu que ce soit, faire un pas en direction d’un bien, d’une pensée, d’une personne. Choisir la vie […]