« On amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole et il guérit tous les malades. »
(Matthieu 8:16)
Comme on aimerait que ce soit si simple : une seule consultation, une seule parole et voilà que nous serions tous en pleine forme. Nous savons bien que cela ne marche pas ainsi, et qu’il peut nous arriver de ne pas avoir une parfaite santé psychique ou physique sans que notre manque de foi soit en cause, ni la bonne volonté de Dieu à notre égard. Bien sûr.
Ce verset de l’Évangile est pourtant un encouragement formidable pour nous.
D’abord sur le fait que Dieu veut absolument que chacune de ses créatures soit en pleine forme et épanouie. Quelle que soit la personne, quelle que soit les causes de son trouble, sans condition de foi, de baptême, de doctrines, de comportement, de culte : Jésus ne fait pas d’enquête, pas de tri : tous sont dignes d’être guéris. C’est sans hésitation ni réserve.
L’obstacle à la santé et au bonheur de ces personnes n’était donc pas la bonne volonté de Dieu, ni les mérites de ces personnes, c’était la distance. La libération et la guérison dont il est question ici demandent une relation (« être amené auprès ») et du sens (« la parole » du Christ). Il s’agit d’autre chose que ce qu’apportent les services d’urgence de l’hôpital, ce n’est […]