Le projet reposait sur des bases scientifiques solides, puisque des spécialistes ont mis au point une méthode tenant compte des trois facteurs suivants :
1. Les progrès intervenus dans le domaine de la recherche biblique (concernant l’établissement du texte de base, hébreu ou grec, et l’exégèse).
2. L’apport de sciences auxiliaires comme la linguistique, l’anthropologie culturelle et la théorie de la communication.
3. Enfin, l’évolution de la langue et le phénomène sociologique des niveaux de langage.
Qu’entend-on par « langue courante » ?
Pour prévenir tout malentendu, il faut préciser que la notion de « langue courante » n’a rien à voir avec un langage relâché ou incorrect : il s’agit en fait d’un niveau de langage admissible pour des milieux cultivés et en même temps compréhensible pour un public plus étendu.
Les premières expériences de traduction en langue courante ont été faites tout d’abord en espagnol d’Amérique du Sud, puis en anglais des Etats-Unis (1966). Vinrent ensuite le français et diverses langues européennes, ainsi que les principales langues des continents d’outre-mer. […]