Dans l’Ancien Testament, le sacrifice est un rituel joyeux liant le croyant à son Dieu. Pas de trace de privation ni de crucifixion.
Entre héroïsme et abnégation, le sacrifice rime aujourd’hui avec renoncement. Dans la Bible, pourtant, le rituel est synonyme de fête. Dans l’ouvrage du bibliste et pasteur vaudois Guy Lasserre Les sacrifices dans l’Ancien Testament (Ed. Labor et Fides), notre conception du sacrifice est brûlée sur l’autel des idées reçues, et c’est une relecture du christianisme et de la mort de Jésus qui est proposée. Interview.
Le sacrifice est aujourd’hui synonyme de privation, de don réalisé dans la douleur. Or dans la Bible, il en est tout autrement.
En effet, dans l’Ancien Testament, le sacrifice est une pratique rituelle codifiée joyeuse et fréquente. Il s’agit d’une offrande faite à Dieu, composée d’animaux, de végétaux ou des deux, offerts sous la forme d’un repas. Ce rite est essentiellement cultuel, il a lieu dans un sanctuaire. Les pratiques sont multiples et diffèrent selon les époques et les lieux.
Quelles sont les catégories recensées dans les textes bibliques?
Il y a trois grands types de […]