Zachée. Ce collecteur d’impôt, collaborateur de l’oppresseur et de l’occupant romain, était méprisé par les Juifs. Non sans raison puisque, à en croire le texte, il se servait largement au passage ! Jésus ne lui adresse aucune parole méprisante. Aucun jugement. Il le valorise, sait qu’il vaut bien plus que ce qu’il croit et que ce qu’il montre aux autres par ses actes. « Zachée, je veux manger chez toi ». Cette parole de bienveillance, de confiance le fait vaciller, basculer. Désormais, rien ne sera plus comme avant ! Son rapport aux autres a changé suite à un regard et une parole adressés.
Les disciples
C’est une parole qui change la vie des disciples :
« Viens-toi et suis-moi ». Jésus n’adresse pas ces
quelques mots à de grands universitaires ! Non.
Il s’adresse à de simples pêcheurs. Il porte sur eux un regard confiant. Avec l’expression de Lytta Basset, on peut dire que Jésus sait qu’ils sont « capables de Dieu ». Il sait aussi que la confiance, la foi permettent de « déplacer les montagnes ».
Marie
La confiance est une force. Elle nous permet de bousculer nos habitudes. C’est ce que Jésus tente de faire avec Marthe. Il ne la réprimande pas quand celle-ci essaie de le culpabiliser ! Au contraire, sa réponse, est pleine d’affection : « Marthe Marthe… ». Il lui fait confiance. Il la sait capable, cette « maître-femme », d’accepter d’être déplacée : dans sa vision de la femme mais aussi dans sa vision du monde. Il lui suggère d’emprunter la voie de la confiance : en Lui. Une voie qui passe par le repos en Lui.