Ce troisième opus de la collection À voix haute développée en partenariat avec l’Institut protestant de théologie traite des origines de la Bible que nous avons entre les mains. Les six contributions de cet ouvrage rendent accessibles de façon pédagogique les questions autour de la création d’un, ou plutôt des canons bibliques, un processus rempli de détours. Une occasion pour le lectorat francophone de mieux comprendre les enjeux contemporains liés à un phénomène historique qui peut sembler lointain et terminé depuis longtemps.
Pierluigi Piovanelli (Ecole Pratique des Hautes Etudes) revient sur l’histoire de la formation du canon chrétien et juif, et la destinée d’ouvrages apocryphes tels que l’évangile de Thomas ou 1 Hénoch.
Thomas Römer (Collège de France) souligne les différences entre les conceptions chrétienne et juive de livres qui font autorité, en soulignant que le « canon » est une innovation chrétienne.
Matthieu Richelle (Université catholique de Louvain) montre l’importance de la critique textuelle pour comprendre le statut des textes anciens, et son impact par rapport à la notion de « pluralité textuelle ».
Anna Angelini (Université de Zurich) explore l’apport de la Septante à la question de la canonisation de l’Ancien Testament.
Eric Noffke (Faculté de théologie vaudoise de Rome) présente le Livre d’Hénoch et montre son importance pour la constitution de « l’imaginaire théologique dans lequel est né le Nouveau Testament ».
Valérie Duval-Poujol (Institut catholique de Paris) réfléchit à l’état de la transmission du texte biblique et aux impacts plus larges de la diversité textuelle.
Ces six articles reprennent des conférences données en janvier 2021.
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