Un jour, Jésus est questionné, mis à l’épreuve par des spécialistes de la Loi religieuse. Ceux-ci placent devant lui une femme surprise en flagrant délit d’adultère. Selon la Torah, que le maître a souvent invoquée en lui accordant autorité et respect, une telle femme doit être lapidée. Mais pas elle seulement ; le partenaire aussi ! Pourtant, l’homme n’est pas présent. Jean, le narrateur, précise que l’intention des religieux n’est pas en réalité de faire justice, ni d’exercer la loi avec la plus grande rigueur, mais de piéger Jésus. Ils voudraient lui faire dire une parole qui pourrait contredire celle de Dieu, ou la sienne propre.
« Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu ? » Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l’accuser.
La référence à Moïse est inattaquable, garantie implacable de vérité. Même si […]