L’Espérance à tout prix, tel est le titre du dernier ouvrage du théologien neuchâtelois Pierre de Salis, qui décortique en détail la lettre du Nouveau Testament la plus diffusée de l’Antiquité. Cette lettre s’adresse aux chrétiennes et chrétiens disséminés dans plusieurs provinces de l’Empire romain – qui correspondent à la Turquie actuelle – et exhorte à ne pas perdre espoir malgré l’angoisse, la souffrance et l’isolement. «C’est une lettre d’une étonnante modernité du fait qu’elle s’adresse avant tout aux individus, ce qui est très particulier pour l’époque», souligne Pierre de Salis. Pour lui, le texte invite à voir dans l’espérance une boussole dont l’aiguille s’affole en permanence en raison de tout ce qui se passe dans le monde, mais qui résiste à l’agitation en gardant avec persévérance son cap.
Message actuel
Aujourd’hui, la question de l’espérance occupe également une place cruciale. La crise sanitaire mondiale, le réchauffement climatique et une nouvelle guerre en Europe ne font que renforcer l’incertitude dans […]