Mais cela, non de manière volontariste, mais en laissant plutôt Dieu agir dans leur personne et en vivant pour les autres.
La Lettre aux Hébreux le dit: la perfection du Christ rend parfaite toute personne qui le laisse régner en elle (voir Hébreux 5:9). Mais quel est ce modèle de perfection que Jésus représente pour les chrétien·ne·s? En lui, Dieu ne s’est-il pas fait pleinement humain, et n’était-il dès lors pas soumis au péché, comme chacun·e d’entre nous? «Jésus était sans péché; et là résidait sa perfection», confirme Christophe Chalamet. Mais, explique le professeur genevois de théologie systématique, «il ne faut pas comprendre cette réalité de manière moralisante et statique: il s’agit d’autre chose… C’est par sa constante obéissance au Père que Jésus échappe au péché. Et cette obéissance n’était pas automatique pour lui. Il a su bien plutôt la […]