Par Solange Huon, vice-présidente du CP de menton (Alpes-Maritimes)

Ce verset est donné ici dans la traduction de la Bible de Jérusalem, dans son édition d’octobre 1956 chez Desclée de Brouwer. C’était un achat personnel pour Noël 1956 – je suis née en septembre 1937. 

L’objectif de lecture que je m’étais proposé alors : lire tout l’Ancien Testament, du début jusqu’à la fin, et en extraire le verset qui me frapperait le plus. 

« Rien d’autre que… » 

Je constate l’ancienneté de l’importance de ce verset pour moi, verset que j’avais aussi choisi pour « le culte de Résurrection », comme disent les protestants, dans cette version. Version que maintenant je propose à partir de la question : quel sens donner à la vie humaine ? 

« On t’a fait savoir, Ô humain, ce que le Seigneur attend de toi : rien d’autre que d’accomplir la justice… (la rendre présente, vivante, sans elle aucun rapport humain ne peut être correct.)… d’aimer avec tendresse… (un amour d’attention à l’autre, car la tendresse est bien différente de la possession !)… et de marcher humblement avec ton Dieu » (certes avec nos interrogations, mais avec cette réelle acceptation de ne pas tout maîtriser par nous-mêmes). 

Ce « rien d’autre » est un Tout de la vie ! 

Quels règne, puissance et gloire ?

Ma prière est alors dans une modification de la finale ajoutée au « Notre Père » qui dit : […]