Comme au temps de Caïn et d’Abel, en appeler «au nom de Dieu» dans un «contexte civilisationnel, sociétal et personnel» où «la confession de foi monothéiste» montre toute son actualité et sa pertinence puisqu’elle est «exclusive des idoles (et en ce sens libératrice) et inclusive des données créationnelles (et en ce sens responsabilisante)».

Texte publié dans Foi&Vie 2022/1.

Complémentarité des Églises

  1. Partons de nos Églises. Prenez votre lieu de vie. J’imagine que la réponse à la question posée sera différente venant par exemple d’une paroisse luthérienne ou d’autres communautés protestantes de tradition réformée voire de bien des communautés catholiques, donc de ce qu’on appelle les Églises historiques d’un côté, et puis des Églises libres, en particulier de type baptiste ou pentecôtiste ou évangélique de l’autre côté. Il y a certes dans les Églises historiques des paroisses vivantes ou qui, avec un nombre faible de membres engagés, sont porteuses de vie, mais d’un point de vue quantitatif, elles sont pour beaucoup d’entre elles soit stagnantes, en tout cas vieillissantes, soit sensiblement en régression et même en forte régression. Toutes les Églises libres ne sont certes pas florissantes mais les Églises des types évoqués (baptiste, évangélical, pentecôtiste) sont en grande majorité en pleine progression, attirant des jeunes, des jeunes couples avec leurs enfants, et façonnent souvent des chrétiens confessants au plan personnel voire engagés au plan public, aux côtés de chrétiens issus des Églises historiques.

Où donc Dieu s’en est-il allé? Des Églises historiques vers les Églises libres, en particulier celles nommées et qui ont une grande force d’attraction et un réel rayonnement?

Il est juste de ne pas éluder cette question. Parlons-en donc!

– Il y a les Églises libres en forte croissance. C’est sans doute juste en partie seulement qu’elles recrutent leurs membres parmi les Églises historiques. Ce qui […]