Par Gérémie Nguéa, pasteur de Saint-Étienne Forez

Lazare ramené à la vie

Une personne ressuscitée est relevée de la mort et ramenée à la vie, c’est le cas de Lazare de Béthanie dans l’évangile de Jean. En effet, Jésus ramène Lazare à la vie quatre jours après son enterrement (Jean 11.1-44). Cette surrection n’empêchera pas Lazare de mourir plus tard, car la mort fait partie de notre condition humaine. Certes, Jésus opère un signe très fort ici en relevant Lazare de la mort. Chaque fois qu’une personne ou un groupe humain se trouve libéré d’une situation intolérable, d’une injustice, d’une oppression ou d’une grave maladie, cette force de la résurrection s’exprime.

La mort est vaincue

La bonne nouvelle qui nous est donnée au matin de Pâques, c’est la résurrection de Jésus à la suite de sa mort. Car une fois Jésus ressuscité, il ne meurt plus. Il a vaincu la mort définitivement au matin de Pâques. Cette résurrection représente les prémisses d’un monde nouveau. L’ordre universel de la mort est déjà vaincu en Jésus qui prend la tête de l’humanité pour la conduire vers la résurrection de la fin des temps. Elle signifie que le Christ devient le critère sur lequel nous pouvons nous appuyer.

La voie de l’amour

Si nous croyons en lui, nous possédons déjà cette vie sans fin que la mort physique ne peut détruire. Cette résurrection vient nous dire aussi que la voie de l’amour que Jésus a incarné jusqu’au don de sa vie pour nous, n’est pas sans issue, elle triomphe. Notre action dans le sens du bien participe à ce royaume déjà commencé, elle n’est pas vaine, elle est […]