Durant le temps de Carême, nous sommes invités à méditer, à prendre du recul, peut-être même de la hauteur par rapport à notre quotidien, à nous élever spirituellement… Mais cette élévation ne peut qu’appeler un abaissement, une descente justement dans notre quotidien afin de ne pas laisser Christ dans des sphères spirituelles, hautement élevées, mais justement à l’inviter au cœur de nos vies, au creux de nos incapacités, de nos difficultés, de nos doutes.
En tant que croyant, que chrétien, nous avons intégré la présence de cet Autre qui nous dépasse, qui nous accompagne, qui se fait proche de nous, qui nous ouvre à l’espérance. Cette espérance qui fait grandement défaut lorsqu’on lit les informations, que les mauvaises nouvelles nous assaillent, que la menace d’une nouvelle guerre mondiale gronde, que les haines humaines détruisent des destins, que l’humanité menace le Vivant…
Est-ce cette conjoncture qui incite nos contemporains à s’ouvrir à la spiritualité (toutes les spiritualités) ? Toujours est-il que le spirituel prend de plus en plus de place dans […]