Le religieux s’affiche bruyamment, mais Dieu s’efface de notre horizon. Tel est l’un des paradoxes de notre temps : la violence et le silence.

Quiconque réfléchit sur le sens de l’existence se heurte à ce silence. Nulle évidence. Nulle trace d’une Présence. Nous vivons, nous pensons à l’aplomb du silence. Serions-nous à nous-mêmes une question sans réponse ? Les drames de la vie, les tragédies de l’histoire rendent encore plus brûlante l’interrogation : pourquoi ? Le malheur est toujours non-sens.

C’est d’un tel questionnement que procède cet essai. Il n’est pas surprenant que la figure de Job, emblématique de l’affrontement au tragique, y tienne une place importante. Plus surprenantes, les pages consacrées au Cantique des Cantiques, ce silence de Dieu dans l’éblouissement de la vie.

Au travers d’une enquête à travers les écrits bibliques, l’auteur relève différentes interprétations données de ce silence. Blessure au cœur de la foi, qui l’empêche de se boucler en un système. Retrait d’un Dieu qui s’efface pour que l’humain grandisse dans son autonomie. Mystère d’une altérité irréductible. Ce silence serait-il l’ombre portée de la Parole ? Entre confiance et doute, comment assumer la traversée du silence ?

Ces pages invitent à un questionnement ouvert. Le silence serait-il le dernier mot ? Par-delà le silence… le peut-être de Dieu.

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