Trois passages bibliques me viennent à l’esprit pour vous répondre, Anicet.
Tout d’abord le Psaume 32, v.3-5 : « tant que je gardais le silence… je gémissais sans cesse. Je t’ai fait connaître mon péché, … et toi tu as pardonné ma faute ». Confesser son péché ce n’est pas vouloir en payer le prix, l’expier ! c’est tomber le masque devant Dieu, nous reconnaître tels que nous sommes devant lui, et lui ouvrir la porte de notre coeur pour qu’il nous délivre du fardeau amer de la culpabilité. La première épitre de Jean ch.1, v.9 y insiste : « Si nous reconnaissons nos péchés, il est juste et digne de confiance : il nous pardonnera nos péchés et nous purifiera de toute injustice ». C’est précisément parce que le Christ a pris sur lui le poids de notre péché par sa mort sur la croix que nous pouvons en déposer le fardeau dans la prière, et recevoir, toujours à nouveau, l’assurance de sa grâce.
Jacques au ch. 5, v.16, enfin, encourage ses lecteurs chrétiens à confesser leurs péchés les uns aux autres, pour qu’ils soient guéris. Attention, il ne s’agit pas d’accuser tous les malades en leur assénant que leur état vient forcément d’un « péché non confessé », ce serait cruel et injuste. Ce que Jacques veut dire est que le pardon demandé et reçu permet de […]