« Excusez-moi de vous demander pardon ». Il n’est pas facile d’aller vers les autres ou de prendre conscience du tort que l’on a commis. Parce que, souvent, je ne pense pas être la cause de quelque « dérangement » que ce soit… À moins qu’il ne s’agisse du nom vulgaire du houx, particulièrement présent autour de chez moi aux abords de la Pierre Plantée !
Plaisanterie mise à part, ce mot « pardon » et le verbe « excuser » qui l’accompagne souvent, sont à manipuler avec beaucoup d’attention, et notamment sur le plan religieux… À moins que l’on se contente du « petit pardon » de politesse courante ! Pourtant, ne sommes-nous pas sur cette terre pour défendre le pari des pécheurs, pour croire à la victoire de la paix sur la guerre, à la libération de tous les esclavages (intérieurs et extérieurs)… et au retour de la mort à la vie ?
Le pardon, mais qu’est-ce donc ? On sent qu’il a quelque chose à voir avec la vie, avec la foi. L’injonction au pardon n’est pas de mise sinon il y a double peine (offense et obligation de pardonner) ; pourtant on pressent que le pardon est essentiel à la vie. Mais peut-être que le pardon ne dépend pas de nous, parce qu’il est un don divin ! À découvrir dans le dossier du mois…
Daniel Schœnenberger