C’est bien sûr la Bible, qui définit pour nous la sainte cène, en particulier la première épître aux Corinthiens, chapitre 10 versets 14 à 22 et chapitre 11 versets 20 à 34. L’apôtre Paul évoquait alors non pas directement la célébration mais son contexte dans le cadre d’autres repas, et les dérapages constatés.
La théologie réformée classique a lu dans ces textes l’affirmation claire qu’il se passe quelque chose de particulier lors de la cène, que la participation à ce repas est le moyen par lequel nous sommes mis en communion avec le corps et le sang de Jésus-Christ mort et ressuscité pour nous. Comme il n’est plus présent ici-bas, c’est le Saint-Esprit qui réalise cette communion, non pas ordinairement seulement, mais ici de manière particulière.
Comme le dit la Concorde entre réformés, luthériens, frères tchèques et méthodistes en Europe […]