La carapace sert de protection aux invertébrés comme le homard ou certains insectes, ou à des vertébrés, par exemple la tortue ou le pangolin. Sans carapace, ces animaux seraient vulnérables aux attaques de leurs prédateurs. L’expression que vous employez désigne donc le fait de se créer une défense mentale pour ne pas être trop exposé aux moqueries, aux critiques, ou autres marques d’hostilité de l’entourage. Avec pour risque, si cette carapace s’épaissit trop, de s’isoler « dans sa coquille », de ne plus écouter, de s’endurcir et finalement de devenir insensible et indifférent aux autres !

Au ch. 6 de la lettre aux Ephésiens, l’apôtre Paul nous encourage à revêtir « l’armure de Dieu », mais pas pour nous protéger des attaques des humains que nous cotoyons ! Plutôt, de celles du Diable (qui nous attaque et nous tente de l’intérieur). Cette panoplie n’est pas constituée de fermeture, de repli sur soi, mais de vérité, de foi, de justice, et même d’un élan pour annoncer l’Evangile, donc pour s’ouvrir aux autres et leur témoigner de l’espérance que nous avons en Jésus-Christ. Jésus nous envoie dans le […]