À l’occasion de la sixième édition du Prix de la liberté intérieure, parrainée par Alexandre Jardin, RCF propose un podcast. Au rythme d’un épisode par semaine, il présente les sept livres sélectionnés cette année. Producteur Jour du Seigneur, l’émission diffusée le dimanche sur France 2 qui est aussi l’organisatrice du prix, le domicain Frère Thierry Hubert décrit la liberté intérieure comme étant quelque chose de proche “de la joie que l’on peut ressentir quand tout d’un coup l’inattendu de la vie ou de la grâce s’invite dans nos vies”.
Un livre qui résonne
Mais quid d’un bon livre de spiritualité ? Pour lui, il s’agit d’un ouvrage qui “ouvre tout d’un coup un chemin inconnu à l’intérieur de nous-mêmes. Il vient résonner. Et quand je dis intérieur, c’est-à-dire qu’il vient frapper quelque chose de notre tête, mais aussi de notre cœur (…) Où tout d’un coup, ce qui pourrait nous paraître emprisonnant devient le lieu où se manifeste secrètement peut-être une petite source de joie”.
Des groupes de lecture en prison
Cet été, dans le cadre du Prix de la liberté intérieure, des groupes de lecture seront proposés aux prisonniers de la Maison centrale de Saint-Martin-de-Ré (Charente-Maritime). Là, des détenus de l’établissement formeront un jury et désigneront leur lauréat, indique le site du Jour du Seigneur.
Les sept livres en lice sont : Un si grand désir de silence, d’Anne Le Maître (éd. Cerf) ; Éloge d’une guerrière – Thérèse de Lisieux, de Jean de Saint-Cheron (éd. Grasset) ; La Sainte de la famille, de Patrick Autréaux (éd. Verdier) ; Le Défi de Jérusalem, d’Éric-Emmanuel Schmitt (éd. Albin Michel) ; Le Mystère d’une belle âme, de Marion Lucas (éd. Artège) ; Le Temps de la bonté, de Jacqueline Kelen (éd. Cerf) et La Chambre de l’âme, de Paule Amblard (éd. Salvator).