Chaque 4 février est l’occasion de rappeler le combat dans la prévention, la détection et la lutte contre la maladie du cancer. À l’occasion de cette journée, la Ligue contre le cancer a publié un rapport de dix recommandations destinées aux patients et aux familles pour garantir à chacun un “meilleur accompagnement avant, pendant et après la maladie”.
Dix étapes qui doivent permettre de lever le tabou de la maladie, de stopper la stigmatisation des patients et surtout d’améliorer la recherche scientifique. L’association propose notamment de “rendre le dépistage des cancers accessible à toutes et à tous sur l’ensemble du territoire”, de garantir une “consultation spécifique, empathique et accompagnée” pour chaque patient, ou encore de “supprimer les restes à charge des personnes malades”. Une liste de recommandations qui met la pression sur les pouvoirs publics et appelle à une meilleure considération globale.
Un malade sur trois perd son emploi dans les deux ans qui suivent l’annonce d’un cancer
Pour appuyer ses recommandations, la Ligue contre le cancer a également adressé une lettre au Président de la République, ajoute france info. “Vingt-cinq ans après les premiers États Généraux du cancer, les personnes malades et leurs proches aidants réunis en collectif ont choisi unanimement d’élever leurs voix face au recul de leurs droits pourtant supposés acquis”, déplore l’association. Elle ajoute que “la fin de vie n’est pas épargnée par les inégalités, avec 21 départements encore privés d’unités de soins palliatifs, dont la Guyane et Mayotte”.
Dans son manifeste disponible en ligne, la Ligue rappelle également que les nouveaux cas de cancer ont doublé dans le monde et qu’aujourd’hui, “près de 4 millions de Français vivent ou ont dû vivre avec un cancer”. Les personnes malades sont également affectées dans leur quotidien. Selon l’association, un malade sur trois perd son emploi dans les deux ans qui suivent l’annonce d’un cancer et un sur trois estime que les ruptures de soins impactent son traitement.
Enfin, la Ligue conclut sa lettre en demandant au Président “un engagement fort et une mise en œuvre effective de toutes les propositions pertinentes égrainées à longueur de plans cancer”.