Il fait bon voir des amoureux transis se bécoter dans les pubs ou les boites de nuits, à défaut de bancs publics. Cette vision a de quoi réchauffer les cœurs ! Mais cela ne doit pas nous faire oublier l’origine de cette fête.

Vierge…

Fêtée traditionnellement le 14 février, les origines de la Saint-Valentin ne sont pas païennes mais bel et bien catholiques. Cette fête naît au Moyen âge. À cette époque, l’Église catholique influence la société : ses mœurs et ses pensées. Les théologiens de Rome imposent leur vision de la femme : lubrique et perverse de nature. Une vraie catin ! La sexualité est considérée dès lors comme un péché. Les hommes et les femmes sont donc exhortés au célibat et à la chasteté. La virginité est le prix de la grâce.

…Marie

L’Église propose alors la figure de Marie comme modèle pour les femmes. Un modèle inimitable ! Les femmes ne peuvent être tout à la fois vierges et mères. Alors au, 13e siècle, les théologiens de Rome proposent aux couples de suivre l’exemple de Cécile et Valentin, des amoureux qui vécurent platoniquement et moururent en martyrs sous les Romains. Les « mariages non-consommés » se multiplient. L’Église loue ces couples qui renoncent à la sexualité et à l’engendrement.

Aujourd’hui

La Saint-Valentin est devenue une fête sécularisée. Plus personne ne fait le lien avec l’Église catholique. Pied-de-nez à sa tentative d’avoir voulu imposer un certain schéma conjugal et familial ! Mais cela ne signifie pas que nous soyons libres pour autant. La société continue de vouloir dicter, imposer ses normes aux couples et aux familles. Le dossier de ce mois est consacré à cette pression sociale. De quelle sorte est-elle ? Comment y faire face ? Quelle force puis-je trouver dans la Bible ? la théologie ? la communauté ecclésiale ?