«Le pardon ne se laisse pas intégrer dans un système, dans un cadre», prévient Hans-Christoph Askani. «Dans l’histoire de la philosophie, ce thème a peu été abordé. Ce sont surtout des théologiens qui étaient en même temps philosophes, comme Augustin ou Thomas d’Aquin, qui s’y sont intéressés. Ou alors un penseur comme Friedrich Nietzsche, qui cependant avait une attitude hostile face au christianisme et rejetait le pardon.»

Le pardon vécu

«Un premier aspect, quand on est pardonné, est que l’on se sent libéré. Depuis la prison de la culpabilité, on ne voyait pas d’issue, mais le pardon promet une sortie de cette impasse», illustre Hans-Christoph Askani, qui en souligne le caractère positif. Mais il poursuit: […]