Selon Nils Phildius, notre stress provient de notre attachement excessif aux objectifs que nous voulons atteindre. Pour cesser de nous identifier à nos projets, il s’agit de redécouvrir notre être profond au travers du silence intérieur.
A vos yeux, le stress est une maladie spirituelle. Comment se développe-t-elle?
Le stress est produit par des pensées répétitives, parfois inconscientes, qui sont en fait des croyances, des histoires que nous nous racontons. Par exemple : « Je dois me dépêcher pour atteindre les objectifs que je me suis fixés. » Et nous allons imaginer toutes sortes de scénarios catastrophe : « On va penser que je suis nul, échouer devant les autres et avoir honte. » A force de dramatiser, ces pensées peuvent produire un sentiment d’étouffement.
Concrètement, quel remède proposez-vous?
Je propose une pratique spirituelle inspirée de l’hésychasme byzantin, une tradition de prière très ancienne de l’Eglise orthodoxe, développée par les pères du désert puis popularisée par la philocalie au XVIIIe s. Elle se résume en trois consignes […]