C’est le fait de déstabiliser nos conceptions initiales qui nous permet d’apprendre. C’est le fait de regarder objectivement nos erreurs qui nous permet de ne plus les reproduire, et donc de progresser.
Tout cela, on commence peu à peu à l’intégrer intellectuellement et à soulager la culpabilité de nos enfants face à leurs erreurs. Mais qu’en est-il de nous-mêmes ? Un dicton de centre de formation dit : « La faute s’expie, mais l’erreur se corrige. » Pour nous chrétiens, ce dicton peut résonner en profondeur, car nous savons que l’expiation est en Jésus. Il a pris nos fautes à la croix et nous sommes justifiés en lui.
Et nos erreurs alors ?
Comme celles de nos enfants, ne seraient-elles pas normales, inhérentes à notre apprentissage, à notre croissance et à notre cheminement ? […]