Le mois de juin s’ouvre avec le week-end de trois jours de la Pentecôte !

Il paraît qu’aujourd’hui existent des sites internet et des applications pour nos téléphones portables qui permettent de calculer au mieux comment, où et quand inscrire jours de congés et autres vacances pour bénéficier au mieux des jours fériés, de potentiels ponts, voire de jours de récupération pour optimiser le repos chaque année.

Au milieu de toutes ces fêtes à date fixe qui ont parfois le mauvais goût de tomber un dimanche, l’avantage c’est que la Pentecôte est toujours un dimanche et s’ouvre sur un lundi de repos supplémentaire pour beaucoup de salariés et de travailleurs. Bien sûr, je n’ignore pas ce « jour de solidarité » qui est pour beaucoup un jour travaillé et que certains métiers ne peuvent pas rompre une continuité de soins, de présence ou de service. En somme, c’est comme si cette fête mettait en œuvre ce qu’elle annonce : le don de l’Esprit saint aux Apôtres ; la transmission du souffle divin. Il est vrai que nous avons besoin de ce souffle vital et renouvelant… Nous manquons parfois de souffle dans nos vies effrénées, passant d’une activité à un engagement, dans un rythme qui ne cesse de s’accélérer. L’actualité opprime aussi parfois nos poitrines ; l’angoisse des nouvelles que nous recevons nous coupe le souffle. La fatigue nous empêche de nous projeter sereinement vers de nouveaux projets : nous manquons de souffle et avons besoin d’un souffle nouveau… Que chacun·e se laisse remplir de ce souffle et retrouve une respiration de plénitude !