Fils et petit-fils de pasteurs baptistes, pasteur lui-même, il a consacré sa vie à lutter contre le racisme dont étaient victimes les noirs au pays de l’Oncle Sam. Son combat a commencé dans un petit État du sud de ce vaste pays : l’Alabama. Dans la ville de Montgomery, une femme, Rosa Parks, refuse de céder la place à un blanc, dans un bus. S’ensuit un boycott des bus de la ville ; boycott dont Martin Luther King ne va pas tarder à devenir le leader.
Du droit à s’asseoir dans un bus, comme n’importe quel Américain, le pasteur baptiste va très vite étendre ses revendications à l’ensemble des droits civiques des noirs américains. Mais il le fera en refusant toujours et encore le recours à la violence. Le 28 août 1963, au cours de la Marche sur Washington D.C. pour l’emploi et la liberté, 250 000 personnes viennent manifester et écouter le pasteur baptiste. Il prononce devant eux un discours, plus ou moins improvisé, qui rentrera dans l’histoire sous le nom de « J’ai fait un rêve… » : « Je rêve qu’un jour sur les collines rousses de Géorgie les fils d’anciens esclaves et ceux d’anciens propriétaires d’esclaves pourront s’asseoir ensemble à la table de la fraternité. Je rêve qu’un jour, même l’État du Mississippi, un État où brûlent les feux de l’injustice et de l’oppression, sera transformé en une oasis de liberté et de justice… »