Ce chant a été écrit par John van den Hogen après la visite d’un orphelinat. Cet établissement chrétien se trouvait tout près de Saint-Étienne et s’appelait Pirafoy. Ce texte est inspiré d’un passage biblique : les versets 5 et 6 du premier chapitre de l’Apocalypse : « À celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, et qui a fait de nous un royaume, des sacrificateurs pour Dieu son Père, à lui soient la gloire et la puissance, aux siècles des siècles! Amen »
L’auteur, dans un témoignage, partage avoir composé la musique de ce chant en quelques minutes. Voici ce qu’il dit : « Mon cœur débordait de joie de pouvoir servir Dieu et cela ensemble avec mon épouse Béryl. Je crois qu’en 1965, je fus touché d’une façon spéciale et profonde par ces versets. Dieu montre que nous ne sommes pas seulement ses serviteurs, mais qu’il est le Roi des Rois, qu’il a fait de nous les princes et les princesses de son royaume. Alors on ne peut pas faire autrement que de Le louer. À Lui soit la gloire et la puissance. » (John van den Hogen en octobre 2000. Témoignage partagé sur le CD « Héritage » de Jeunesse En Mission).
Libéré pour servir
L’amour de Dieu est premier, toujours. Nous ne faisons que répondre à Son amour qui nous délivre. Quelle étrange idée dans un contexte où nous n’avons jamais été aussi libres en apparence… Quelle est cette liberté dont nous parle la Bible ? Libre d’être soi, d’aimer, de vivre, de rire, de chanter, de danser ? « Libérés, délivrés », chante la Reine des neiges et les mots qui suivent: « Je ne mentirai plus jamais…». Aujourd’hui encore les hommes, les femmes et même les enfants aspirent à la vraie liberté.
Une seule liberté nous rend vraiment libres : celle acquise par Jésus Christ à la Croix. C’est le sang du Christ qui nous purifie. Pourquoi aurions-nous besoin d’être purifiés ? Qu’est ce qui nous salit… à l’intérieur? Paroles blessantes, dévalorisantes, nous savons tous ce que c’est. Et nous en souffrons. Elles sapent notre juste confiance en nous-mêmes. Elles nous amènent même parfois à être sur la défensive, prêts à en découdre à la première «menace ». En un mot, on souffre, on se sent mal. Qui nous aidera à en sortir ? Qui nous aimera pour qui l’on est véritablement, au plus profond de soi ? Dieu? Comment cela se pourrait-il ? Il est tellement loin ce grand Autre si différent ! C’est en Jésus que cette incommensurable distance sera enfin comblée. En Jésus, on peut se présenter devant le Père. C’est le sang de Jésus qui me rend juste devant le Père.
Jésus, de par son humanité, est aussi tellement plus proche de chacun. Il est tellement humain, tellement comme nous, avec les mêmes doutes, les mêmes luttes. Mais Lui n’a pas chuté, Lui n’a jamais rien laissé se mettre entre le Père et lui. C’est de sa victoire que l’on peut vivre et enfin être guéri, libéré. En Jésus, oui, aujourd’hui encore TOUT est accompli. Que nos chants d’assemblée leur permettent de rencontrer Celui par qui nous pouvons tous être délivrés : Jésus-Christ.