La tradition médiévale, d’origine juive, d’une conversion d’Alexandre le Grand au judaïsme, fait l’objet d‘une présentation des textes (chrétiens) concernés en ancien français. (…) Le glorieux conquérant païen apparaît comme ambigu dans son rapport à la vérité monothéiste jusque dans les textes qui font état de sa conversion.
L’essor, à la Renaissance, des études hébraïques en milieu chrétien fait l’objet d’une présentation synthétique et nuancée, qui insiste à la fois sur la persistance des préjugés des exégètes chrétiens face à l’origine juive des savoirs qu’ils sollicitent, et sur de discrètes sympathies de certains pour leurs vis-à-vis juifs. […]