Plusieurs années après le premier film et la victoire de Ripley contre l’Alien dans le vaisseau Nostromo, Romulus retrace le parcours de Rain (Cailee Spaeny) et son androïde Andy (David Jonsson). Tous deux sont invités par leurs amis à prendre part à l’exploration d’une station spatiale abandonnée, dans l’objectif de mettre la main sur un moyen de supporter plusieurs années de voyage spatial. La mission est risquée mais, en cas de réussite, elle permettra d’échapper à une existence prédéfinie.

Voilà pour l’histoire. Réalisé par Fede Alvarez, le septième film de la mythique saga de science-fiction effraie, innove et rend un hommage appuyé à ses illustres prédécesseurs. Si proposer une suite ou un remake est un exercice délicat, ce n’est pas une première pour Fede Alvarez. L’Uruguayen a signé une reprise drôlement gore du film d’horreur Evil Dead (2013), puis, il a produit et participé à l’écriture d’une nouvelle version du cultissime Massacre à la tronçonneuse. C’était en 2022 pour la plateforme Netflix. Si l’un et l’autre des longs-métrages n’ont pas connu le succès escompté, Romulus pourrait être la bonne selon Le Point.

La tension à son comble

L’hebdomadaire parle d’un coup de jeune, qui concerne le casting, ainsi que l’ambition d’offrir une nouvelle porte d’entrée dans cet univers, tout en respectant ses codes. Le choix des décors est également salué. Pour parfaire le tout, le réalisateur a pris soin de créer de nouvelles ambiances anxiogènes et de raconter les choses de manière inédite. Grâce à ses emprunts au genre horrifique, le réalisateur pousse la tension à son comble et donne des sueurs froides aux spectateurs.

Si les hommages et clins d’œil aux précédents films sont présents, Fede Alvarez parvient à faire de Romulus un film dans la continuité de la saga, estime HuffPost. Par exemple, il propose un prolongement de thématiques chères aux Aliens, comme celle des androïdes. À cela, il faut ajouter des surprises qui devraient faire plaisir aux fans de la saga, mais pas seulement.