Ces pages ont été rédigées durant les mois qui ont suivi la mort de notre fille Anne, tandis que les émotions immédiates, en­core bien présentes en moi, me permettaient de revisiter les étapes significatives du cheminement sans trop en re­construire le déroulement.

La mort fait partie intégrante de la vie, elle n’est pas un événement fortuit, improbable (« S’il m’arrivait un jour quelque chose… » me disait mon père, alors qu’il appro­chait des cent ans), mais ce qui arrivera de façon certaine et inéluctable pour nous tous. Quelle que soit la manière — tranquille ou violente, attendue ou brutale, tardive ou précoce — dont elle survient.

Aussi, écrire au sujet de la mort, c’est écrire au sujet de la vie et de cette dimension de notre condition humaine, la finitude. Avec toute la palette d’émotions, de ques­tionnements et de représentations que celle-ci suscite en nous.

S’il s’agit dans ces pages d’une histoire singulière, elle peut néanmoins, par résonance, ouvrir sur une dimen­sion universelle.

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