« Le mystère des anneaux » (Musée des Confluences à Lyon)

Déjà ouverte depuis le 14 juin 2025, l’exposition « Le mystère des anneaux » court jusqu’au 19 avril 2026. Présentée au musée des Confluences à Lyon (Rhône), elle vaut le détour de par les mystères des fonds marins vers lesquels elle emporte ses visiteurs. Elle met ainsi en lumière le travail du photographe et plongeur Laurent Ballesta, qui s’est intéressé à une plaine de sable des plus singulières en pleine mer Méditerranée.

Au large du cap Corse, à 120 mètres de profondeur, il est possible d’observer des centaines de cercles « identiques, parfaitement dessinés » sur le plancher océanique, et qui attisent la curiosité. « Au fil de l’exposition, ses photographies sous-marines reflètent une aventure scientifique, technique et humaine hors du commun », explique ainsi le musée.

« Byblos, cité éternelle » (Institut du monde arabe à Paris)

L’Institut du monde arabe se penchera, à travers une exposition unique ouverte du 24 mars au 23 août 2026, sur l’histoire de la ville de Byblos, premier port maritime international du monde. Avec une histoire qui a débuté il y a plus de 8900 ans de cela, ce havre relia à la haute Antiquité « la côte libanaise à l’Égypte, la Mésopotamie et le monde égéen, noua des liens uniques avec les pharaons et joua un rôle majeur dans la diffusion de l’alphabet phénicien », peut-on lire dans la présentation de l’exposition. Plus de 400 pièces d’exception seront ainsi présentées pour immerger le visiteur « dans l’épopée de cette cité parmi les plus anciennes du Liban ».

« Sorcières » (Musée d’histoire de Nantes)

Hébergé au sein du Château des ducs de Bretagne, le musée d’histoire de Nantes proposera du 7 février au 28 juin 2026 une exposition consacrée à « l’une des plus vastes persécutions de l’histoire : celle des femmes accusées de sorcellerie, du crépuscule du Moyen Âge à l’Époque moderne ». « Sorcières » entend aller au-delà des mythes et autres représentations faussées pour se pencher sur les racines historiques, sociales et culturelles « de la figure de la sorcière » à travers la présentation de 180 œuvres et autres objets de culte ou de sorcellerie.

« Dis quand reviendras-tu ? Barbara et son public » (Bibliothèque nationale de France, Paris)

Retour sur la vie et l’œuvre d’une icône de la chanson française pour une exposition à retrouver à la Bibliothèque nationale de France (BnF) dans la capitale, du 27 janvier au 5 avril 2026. « Dis quand reviendras-tu ? Barbara et son public » s’attache ainsi à proposer une immersion dans « les méthodes de travail de Barbara, son rapport à la scène et la relation d’amour que la chanteuse a toujours entretenue avec son public ». Elle s’appuie notamment sur le fonds fourni par l’association Barbara Perlimpinpin en 2023. La chanteuse née en 1930 n’a ainsi pas perdu l’amour du public, qu’elle chérissait de son vivant, et à qui elle adressa en 1966 la phrase : « Ma plus belle histoire d’amour, c’est vous ».

« Louise Nevelson. Mrs. N’s Palace » (Centre Pompidou-Metz)

Du 24 janvier au 31 août 2026, le Centre Pompidou-Metz rend hommage à l’artiste-sculptrice américaine d’origine ukrainienne Louise Nevelson dont l’œuvre a bouleversé « l’art du XXe siècle par ses environnements immersifs ». « Son art est généralement évoqué à l’aune du cubisme, du constructivisme, du ready-made ou des pratiques du collage des mouvements dada et surréalistes », résume le musée, dont l’exposition investira la Galerie 2. La dernière exposition de l’artiste en France remonte à plus de 50 ans, et le Centre Pompidou-Metz entend bien procurer une immersion dans l’univers de l’artiste et dans ses « multiples atmosphères ».