Le livre nous gratifie aussi de quelques détails amusants comme lors de ce séjour en France en 1946 où n’ayant pas assez d’argent pour se payer sa chambre d’hôtel, Billy Graham fera du troc avec des bas de nylon qu’un homme d’affaire américain lui avait donnés avant de partir (pp. 68-69).
Ce livre n’a pas le caractère hagiographique de certaines vies de saints comme parfois le catholicisme peut en produire – bien que cette collection de biographies s’intitule « Les Héros de la foi ». On pourra regretter une écriture lisse qui donne parfois l’impression de justifications sur les prises de positions contestables de Billy Graham notamment sur ses relations parfois ambigües avec certains présidents (Nixon) ou l’interaction entre le politique et le religieux, ce qui en Occident est difficilement décryptable. Sébastien Fath a très bien analysé ce phénomène dans son […]