Il était une figure emblématique du cinéma français. Et pour cause : Jean-Louis Trintignant, décédé le 17 juin à l’âge de 91 ans, a joué dans 120 films. Comme le souligne Slate France, il a été très actif durant les années 1960, 1970 et 1980.

L’hebdomadaire culturel Télérama retrace le parcours de cet acteur à l’immense carrière à travers dix films. Chronologiquement.

Et Dieu créa la femme, de Roger Vadim (1956)

Il s’agit d’un des premiers films dans lequel il a tourné, où il joue le rôle du mari jaloux de Juliette, interprétée par une certaine Brigitte Bardot. Un film disponible en location sur Canal VOD.

Le Combat dans l’île, d’Alain Cavalier (1962)

Sympathisant FLN, Jean-Louis Trintignant est rentré d’Algérie, “détruit”, dit-il, selon Télérama. Puis il rencontre Alain Cavalier qui lui propose un rôle : un terroriste de l’OAS. Disponible notamment gratuitement sur Arte TV.

Le Fanfaron, de Dino Risi (1962)

S’il a 32 ans à ce moment-là, Jean-Louis Trintignant joue le rôle d’un étudiant en droit timide qui se lie d’amitié avec un séducteur exubérant. Lui aussi est disponible en location sur Canal VOD.

Un homme et une femme, de Claude Lelouch (1966)

Ce film, qui a reçu la Palme d’or à Cannes, raconte une histoire d’amour tumultueuse entre Jean-Louis Trintignant, qui joue un veuf coureur automobile et Anouk Aimée, interprétant une veuve dont le mari était cascadeur. Disponible en location sur YouTube.

Z, de Costa-Gavras (1969)

Dans ce film, Jean-Louis Trintignant endosse un rôle de juge intègre. Il recevra le prix d’interprétation à Cannes. Disponible en streaming sur MyCanal.

Ma nuit chez Maud, d’Éric Rohmer (1969)

C’était l’un des films préférés de Jean-Louis Trintignant, selon Télérama. Il s’agit de la troisième histoire de la série des “Six contes moraux” du réalisateur Rohmer. Disponible sur MyCanal notamment.

Le Conformiste, de Bernardo Bertolucci (1970)

Dans ce film politique, Jean-Louis Trintignant joue ici le rôle d’un fasciste, inspiré du roman Le Conformiste d’Alberto Moravia publié en 1951. Disponible notamment sur LaCinetek.

Le Train, de Pierre Granier-Deferre (1973)

Il s’agit d’un drame sur l’exode en 1940, adapté d’un roman de Georges Simenon publié en 1961. Dans ce film, Jean-Louis Trintignant rencontre dans le train une jeune Allemande qui a fui son pays car elle est d’origine juive. Disponible en location sur MyCanal. Ce mercredi 22 juin, le film sera d’ailleurs diffusé à 20h55 sur Arte, suivi, comme l’indique Téléréma, de Trintignant par Trintignant (2021), un documentaire de Lucie Cariès et Yves Jeuland qui retrace le parcours de l’acteur à travers des archives.

Trois couleurs : rouge, de Krzysztof Kieslowski (1994)

Ce film est le dernier volet de la trilogie du metteur en scène polonais qui explore les trois termes de la devise de la France : “Liberté, égalité, fraternité.” Ce long-métrage, dans lequel Jean-Louis Trintignant interprète un juge à la retraite, est disponible sur Netflix et Amazon Prime Video.

Amour, de Michael Haneke (2012)

D’après Télérama, Jean-Louis Trintignant pensait que ce serait son dernier film. C’est, en tout cas, son dernier grand film puisque le huis-clos sur l’euthanasie a décroché la Palme d’or à Cannes. Disponible sur MyCanal ou Amazon Prime Video notamment.

Plus globalement, Télérama a également établi une sélection encore plus large de films disponibles sur les différentes plateformes (Netflix, Prime Video, MyCanal, Mubi, etc).