Il n’est pas rare qu’un film m’incite à aller fouiner dans une bibliothèque. Ce fut le cas pour Perfect days qui me dirigea vers Les palmiers sauvages, nouvelle de W. Faulkner que lit Hirayama, le personnage principal du film, et qui raconte l’histoire de deux amants qui ont cru pouvoir être libres et se sont détruits au fil des jours. Le spectateur pourrait-il entrevoir ainsi un peu du mystérieux Hirayama ?
Une vie tranquille
Le film de Martin Provost, Bonnard, Pierre et Marthe, donne autant d’importance à Marthe (Cécile de France) qu’à Pierre (Vincent Macaigne), cela m’a conduite à rechercher un livre sur… Marthe. J’ai trouvé un roman de Françoise Cloarec (peintre, psychanalyste et écrivaine) L’indolente, Le mystère Marthe Bonnard que je n’ai pas encore lu mais que je lirai !
Je connaissais quelques tableaux de Pierre Bonnard (1867-1947), tableaux dont j’apprécie la lumière, les beaux coloris, qui enchantent la réalité plus qu’ils ne la décrivent. Le film rend bien la vie tranquille, au début, du couple Pierre-Marthe (les bains nus dans la rivière, les jardins en Normandie, mais aussi la maison plus tard, dans le midi), la joie de vivre, avec parfois aussi de la mélancolie, car ces visions de bonheur ne sont que des instants. Le peintre Pierre Bonnard avait pour muse, donc, Marthe, qui fut sa compagne de 1893 jusqu’à la mort de celle-ci en 1942. Marthe ne jouissait pas d’une très bonne santé. Elle figure dans un grand nombre de ses œuvres, dans la chaude lumière […]