Le SEL est partenaire de cette publication. C’est un livre à découvrir, à lire et à discuter. On vous explique pourquoi en cinq raisons.
Raison n°1 : Parce qu’il n’existe pas beaucoup de livres sur l’éthique sociale d’un point de vue protestant évangélique
Soyons réalistes : le sujet de l’éthique sociale ne se trouve pas tout en haut de la liste de préoccupations des chrétiens et des Églises aujourd’hui. Les rayonnages des librairies chrétiennes ne sont pas encombrés de trop nombreux titres sur ce thème.
Pourtant nous vivons tous au sein de la société humaine et nous sommes confrontés aux défis qu’elle nous adresse, que ce soit dans nos choix quotidiens ou lorsque nous essayons de nous faire un avis sur certaines des grandes questions qui agitent notre monde.
Et si Dieu nous avait révélé quelque chose de sa volonté pour la vie en société ? Ne faudrait-il pas chercher à creuser ce qu’il a à nous dire et à l’appliquer aux réalités du 21e siècle ?
Le livre Pour une éthique sociale évangélique, dit sa préface, « se veut simplement une pierre de construction à l’édifice, mais une pierre utile et pertinente ». Ça vaut la peine d’y jeter un coup d’œil !
Raison n°2 : Parce que ce livre fait de la place pour une diversité de points de vue avec des bases solides
Pour une éthique sociale évangélique commence par une (longue) introduction qui reprend et développe un texte déjà publié par la CEPE et qui s’intitulait « Les lignes directrices d’une éthique sociale évangélique ». L’introduction pose des bases. Parmi les points qui sont abordés, nous relèverons la distinction entre l’éthique et la technique. L’éthique, ce sont les grands principes qui guident notre action. La technique, c’est la manière d’appliquer ces principes dans un contexte concret. Prenons un exemple :
« […] la finalité de la justice sociale et du bien commun – c’est-à-dire du bien de tous et non d’une minorité – semble s’imposer. Mais certains vont juger que le régime de « service public » de certains services qui relèvent de l’utilité générale s’impose (dans les transports, ou le téléphone ou la poste, l’énergie etc.), alors que d’autres penseront que ces mêmes buts seront plus facilement atteints en privatisant ces services. Service public et privatisations relèvent ainsi de ce que l’on peut appeler des aspects « techniques » du politique. Et, sur ces questions, il semble que […]