C’était il y a dix ans. Le 15 février 2015, 20 jeunes hommes coptes égyptiens et un Ghanéen chrétien ont été décapités par des militants de l’État islamique après avoir refusé de renier le Christ sur une plage libyenne. Une vidéo de cette scène d’horreur a été relayée sur les réseaux sociaux.

Habillés en orange, agenouillés et les mains liées derrière le dos, les croyants ont préféré mourir que de renier leur foi. Derrière eux, des hommes habillés en noir, cagoulés et armés. 

« C’était une déclaration de l’État islamique pour semer la peur dans le cœur de l’Église copte et du peuple copte, qu’ils considéraient comme leur proie favorite », explique Nermien Riad, fondateur du groupe Coptic Orphans. Il est allé à la rencontre d’enfants du village d’où venaient les chrétiens et a pu discuter avec les proches des martyrs. « Pour les familles, c’était dévastateur, […] elles étaient profondément […]