Soit la représentation de la croix où le supplicié est pendu au bois (l’expression dérivant du latin cruxi fixus, « fixé à la croix »). Oui, dans les temples réformés, la croix est le plus souvent nue. Jésus en effet ne peut s’y trouver : il est ressuscité ! Mais il y a encore une autre raison, souligne Jérôme Cottin, théologien à Strasbourg et spécialiste de l’art chrétien : « C’est aussi parce qu’on ne peut représenter le Christ, à la fois homme et Dieu. »

Cela dit, précise le professeur alsacien, la tradition luthérienne – à la différence de la réformée – a gardé la représentation du crucifix, courante dans […]