Gustave Eiffel vient d’être honoré pour sa contribution décisive dans la construction de la Statue de la Liberté. Il est alors sollicité pour créer quelque chose de spectaculaire pour l’Exposition Universelle de 1889 à Paris. Mais Eiffel, lui, ne s’intéresse qu’au projet de métro… jusqu’à ce qu’il recroise un amour de jeunesse, Adrienne, qui va lui inspirer un projet audacieux, celui d’une tour en métal de 300 mètres de haut.
Le spectateur est averti dès le début du film : ce dernier est librement inspiré de faits réels… En réalité, il y a deux récits dans Eiffel. L’un est historique, autour de la construction de la tour. L’autre est romanesque, autour d’une histoire d’amour cachée. Même si l’hypothèse romanesque est séduisante – Adrienne, un amour de jeunesse qui ressurgit et inspire à l’architecte son projet d’une tour en forme de A – la balance du film penche trop du côté de ce drame amoureux, traité somme toute de façon assez convenue. J’ai nettement […]