L’exposition « Attention, travail d’Arabe » se tiendra jusqu’au 21 mai. La Cimade, sur une idée d’Ali Guessoum, présente 18 panneaux pour démonter les représentations stéréotypées que l’on se fait de « l’étranger ». Elle montre combien le « passage de culture », par la connaissance du passé commun, favorise l’établissement des liens entre générations et peuples. Le thème de « L’Étranger dans la Bible » est proposé par Pierre Muller, ancien pasteur, le 13 avril, au travers de la législation appliquée aux étrangers dans le Premier Testament, ou l’accueil des étrangers dans le Nouveau.
Ce retour aux sources sera complété, le 3 mai, par « la figure de l’étranger » dans les religions juive, chrétienne, musulmane, en nous incitant à être disponibles à l’humanité. Jean-Pierre Nizet et François Vouga, pasteurs, seront autour de la table pour débattre avec Monique-Lise Cohen, historienne, et les imams Abou Bakr Barry et Sabri Lhassan de Castres et Albi.
Mieux connaître le judaïsme
Le 27 mai après-midi, Patrick Cabanel, historien, évoquera « Les affinités électives des Juifs et des protestants » et Isy Morgernsztern, universitaire, parlera de « L’exil dans le judaïsme et chez les protestants réformés ». Pour mieux connaître le judaïsme sur les plans théologique, socio-économique et culturel, un cycle de cafés patrimoine se déroulera : le 20 septembre, sur la genèse du judaïsme et son socle biblique ; le 18 octobre, sur l’histoire du peuple juif du début de l’ère chrétienne à la Révolution française ; le 8 novembre, sur l’émancipation du peuple juif et son entrée dans la modernité.
Le 9 juin, la chorale hébraïque Shirim participera au vernissage de l’exposition sur les enfants espagnols et juifs cachés dans le Tarn pendant la Seconde Guerre mondiale. En complément, un colloque, placé sous la responsabilité de Jacques Fijalkow, professeur à l’université Toulouse / Jean-Jaurès, évoquera le thème des « enfants cachés », le 7 juillet, toute la journée. Les intervenants, Kathy Hazan, Renée Poznansky, Ygal Fijalkow et Christophe Jalaudin, historiens et sociologues, expliciteront le contexte historique de l’accueil et du sauvetage de ces enfants, en présence de personnes ayant vécu ces drames. Geneviève Jacques, présidente de la Cimade, clôturera la journée en évoquant le drame des enfants mineurs, exilés aujourd’hui en France.
Enfin, une exposition, débutant le 29 septembre, donnera à voir Nicolaï Greschny et ses peintures néo-byzantines, Francisco Bajen et ses personnages aux yeux fermés tournés vers l’intérieur, Habib Hasnaoui, peintre algérien, marqué par son passé au sein d’une Algérie déchirée, mais aussi Genjo Selwa, jeune peintre irakien, réfugié politique en France, dont la souffrance est révélée dans ses toiles. Pour connaître les horaires et faire des réservations : Rendez-vous sur le site Internet du musée.