Depuis le 4 février et jusqu’au 8 juin, la BnF (Bibliothèque nationale de France) propose une exposition sur l’Apocalypse à la bibliothèque François Mitterrand, quai François Mauriac à Paris. « Un mot obscur, qui fait peur, un mot qui parle de la fin du monde. Il n’en finit pas de résonner depuis deux mille ans dans notre culture et nos sociétés occidentales quand survient une catastrophe majeure, et aujourd’hui encore, en fond de nos angoisses climatiques. Et pourtant… Ce mot signifie révélation, dévoilement », souligne la présentation de l’exposition.
À travers l’art ancien et moderne
Prenant le contre-pied de ce que ce mot, « apocalypse », peut actuellement suggérer dans l’imaginaire collectif, l’initiative a pour but de décrire « le texte apocalyptique le plus célèbre de l’Occident » d’hier à aujourd’hui en mettant en lumière son sens originel, « le sens positif d’une révélation plutôt que d’une fin tragique ». Pour cela, le spectateur a de quoi nourrir sa réflexion sur le texte comme sur la façon dont il a été interprété et illustré à travers le temps : manuscrits, sculptures, gravures – dont la série de gravures sur bois qu’Albrecht Dürer y a consacrée au 16e siècle – et autres fragments d’œuvres rares, mais aussi photographies et extraits de films permettent une lecture d’ensemble. En tout, 300 pièces sont […]