Ensemble, les auteurs élaborent un patchwork de points de vue différents mais jamais dissemblables sur la question abordée, à tel point qu’on se sent comme embarqué dans un voyage vers une contrée lointaine.

Contrée lointaine géographiquement, en tous les cas pour moi qui n’ai jamais mis les pieds aux Antilles, mais certainement pas pour un grand nombre d’entre vous, amis lecteurs !  Contrée lointaine également dans sa dimension temporelle parce que le sujet abordé, le mal-être des femmes (et des hommes) antillaises remonte aux conséquences des structures familiales et identitaires héritées de l’esclavage.

En 3 parties, Jean-Claude Girondin et son équipe construisent un panorama passionnant :

  1. Jean-Claude Girondin parcourt l’histoire de la  région et comprend l’identité antillaise actuelle comme une conséquence des réalités de l’esclavage dans des domaines aussi variés que la […]