Agrégé de philosophie en 1868, il refuse de prêter serment à l’Empire et s’exile en Suisse comme professeur à l’Académie de Neuchâtel. Issu d’un milieu protestant revivaliste, il évolue vers le christianisme libéral et fonde l’Union du christianisme libéral qui prônait un Évangile « sans dogmes, sans miracles et sans prêtres ». Il demande que l’enseignement de l’histoire sainte soit mis en dehors du programme des écoles primaires, et soit remplacé par une histoire de l’humanité.
Dès l’instauration de la IIIe république, il revient en France. Il participe aux activités sociales et prend la direction de l’orphelinat du 17ème arrondissement, premier orphelinat laïque. Il est nommé en 1871 Inspecteur de l’enseignement primaire à Paris […]