En revanche ils ont des points de vue assez différents sur ce qui peut sauver l’individu du péché et lui ouvrir le chemin du salut.
Érasme et Luther
Érasme (1467-1536) est de quelques années l’aîné de Luther (1483-1546). Formé à l’humanisme, par ses lectures et ses nombreux voyages (Oxford, Paris et Bologne entre autres), il pose un regard critique sur les théologiens catholiques : ce n’est pas parce que ceux-ci sont formés à la scolastique, qu’ils sont habilités à définir ce que sont les bonnes œuvres (celles qui seraient nécessaires pour garantir le salut de l’âme). C’est pourquoi, lors de la vente des indulgences, il s’intéresse aux écrits de Luther et s’oppose comme lui à ce « trafic des âmes ». […]