«Ce n’est peut-être pas tout à fait une oeuvre d’art, mais l’oeuvre qui compte dans ma vie, c’est la Bible. Je lui ai consacré de nombreuses années. Je l’ai parcourue très tôt, du fait de ma culture religieuse – ma mère est issue d’une famille catholique très croyante – mais également en raison de mes études de lettres. Après avoir lu Dostoïevski, Shakespeare et Victor Hugo, on s’intéresse forcément aussi à la Bible. Il y a toujours quelque chose à relire», explique Frédéric Boyer. L’écrivain a «appris» la Bible avec la traduction liturgique catholique, mais également en s’intéressant à d’autres traductions françaises. Il précise d’ailleurs avoir chez lui «à peu près toutes les traductions françaises « ’aime beaucoup celle de Sébastien Castellion qui date du XVIe siècle. Elle est intéressante, car c’est l’une des premières en français, écrite par un homme qui disait qu’il fallait faire entendre la Bible aux simples et aux […]
La Bible se lit à l'infini
L'exposition de l'écrivain Frédéric Boyer, exposée au Musée international de la Réforme, est à voir absolument.