Tout d’abord, un petit rappel de l’univers de la série, inspirée d’une BD. En 1989, le même jour, 43 bébés sont nés inexplicablement de femmes qui n’étaient pas enceintes. Sir Reginald Hargreeves, un milliardaire, décide alors d’adopter sept de ces enfants et crée la Umbrella Academy pour les entraîner et les préparer à sauver le monde…
Sans rien dévoiler de la saison 1, pour ceux qui ne l’ont pas vue, disons simplement que la saison 2 reprend exactement là où la première saison s’est terminée. La famille un peu barrée de super-héros est de retour, mais cette fois elle est dispersée dans les années 60 (à cause d’un voyage dans le temps pas bien maîtrisé). Seul problème : ils ont emmené l’apocalypse avec eux. Ils se retrouvent en effet, à nouveau, à quelques jours d’une fin du monde qu’il vont tenter d’empêcher.
Ce retour dans le temps permet d’intégrer à l’intrigue certaines obsessions (ou blessures profondes) américaines comme l’assassinat de JFK, la ségrégation raciale ou la guerre du Vietnam… On y ajoute des problématiques contemporaines (mais pas nouvelles pour autant) comme les violences conjugales, l’identité sexuelle, les phénomènes sectaires… Et on n’oublie pas des thèmes qui fonctionnent toujours outre-Atlantique (et ailleurs) comme celui des conspirations et, bien-sûr, de la famille, même si c’est à travers une […]