La venue de l’avenir, un film de Cédric Klapisch, avec Suzanne Lindon, Abraham Wapler, Vincent Macaigne
Une trentaine de personnes ayant une ancêtre en commun apprennent qu’ils vont recevoir en héritage une maison abandonnée depuis 1944. Quatre d’entre eux sont chargés d’en faire l’état des lieux. Ils vont alors découvrir des trésors cachés et se mettre sur les traces de la mystérieuse Adèle, qui a quitté sa Normandie natale à 20 ans pour retrouver sa mère à Paris…
Un feel-good movie à la française, sous la forme d’une fantaisie nostalgique. Car c’est bien incontestablement la nostalgie qui domine le film, avec une invitation à prendre le temps de regarder en arrière, de découvrir ses racines, d’explorer les liens qui nous unissent aux autres, comme autant de démarches nécessaires à la compréhension de sa propre identité.
Toutefois, le film le fait avec légèreté et fantaisie, en prenant quelques libertés malicieuses avec des personnages historiques bien connus, en s’amusant des contrastes entre la vie d’aujourd’hui et celle d’il y a 130 ans, en souriant même de la nostalgie elle-même, notamment en mettant dans la bouche d’un personnage de 1895 un dialogue qui semble sorti de la bouche d’un ancien d’aujourd’hui…
Nostalgie, tendresse et fantaisie sont donc les maîtres-mots du film. D’autant que le récit nous transporte au moment même où le cinéma est inventé. Certains diront sans doute que […]