Le comte de Monte-Cristo, un film de Matthieu Delaporte et Alexandre de La Patellière, avec Pierre Niney, Bastien Bouillon, Anaïs Demoustier
Victime d’un complot, le jeune Edmond Dantès est arrêté le jour même de son mariage et emprisonné en secret au château d’if. Après quatorze années de détention, il parvient à s’évader et récupère un immense trésor grâce aux indications données par l’abbé Faria, qu’il a rencontré en prison. Désormais immensément riche, il revient sous l’identité du comte de Monte-Cristo pour se venger des trois hommes qui l’ont trahi.
Libre adaptation du roman d’Alexandre Dumas, le film reprend, en les modifiant un peu, les principaux personnages du livre, il reprend aussi sa trame globale, mais s’autorise d’assez nombreuses libertés – ce qui se justifie tout à fait pour un film, même de trois heures – qui se révèlent plus ou moins heureuses.
Après un démarrage que j’ai trouvé un petit peu poussif, le film prend véritablement son envol lorsque la vengeance se met en place, avec quelques scènes tout à fait réussies. Celle que j’ai préféré est sans doute celle du repas organisé par Le comte de Monte-Cristo dans la maison même où Villefort a voulu faire disparaître son fils bâtard alors qu’il était un nouveau-né. Toutefois, un peu comme dans leur adaptation récente des Trois Mousquetaires, les scénaristes ne convainquent pas vraiment dans le dénouement qu’ils donnent à l’histoire.
Dans des décors et des costumes somptueux, la réalisation est efficace mais manque de […]