En 2006 et 2013, les Églises luthériennes et réformées, en Alsace-Lorraine d’abord, puis dans le reste de la France, ont fait le choix de se rapprocher et de s’unir. Or, il y a eu un précédent sur un territoire français auquel on ne pense pas spontanément : l’Algérie.

Oui, il a existé en Algérie dès le 19e siècle, une Église protestante mixte, dotée d’un statut légal par l’État, administrée en commun par les réformés et les luthériens et qui comptait des pasteurs et des paroisses relevant à la fois de l’autorité du Directoire de la Confession d’Augsbourg et des Églises Réformées en France. Dans cette Algérie coloniale, les différences confessionnelles au sein de la communauté protestante s’ajoutaient aux différences culturelles, les réformés étant plutôt francophones et les luthériens plutôt germanophones.

L’histoire que retrace Jean Volff n’est pas irénique : on constate que la vie de cette Église atypique a été régulièrement secouée par des conflits et des menaces de scission.

Ce livre très documenté permet de mieux comprendre les débuts de la colonisation de l’Algérie et le rôle que les communautés chrétiennes ont pu jouer dans ces territoires, au contact permanent avec la majorité musulmane de la population.

L’ouvrage couvre la période 1830-1908, année où la séparation des Églises et de l’État est devenue effective en Algérie.

Prix spécial de souscription jusqu’au 31 mai 2020 : 25 € (au lieu de 29 €)

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